Prévenir la démence

Parler plusieurs langues pour prévenir la démence

Une équipe indienne vient de montrer que le fait de parler plusieurs langues retarderait les premières manifestations du déclin cognitif… même chez les sujets illettrés. Il était déjà connu que stimuler l’intellect –notamment par des jeux - pouvait prévenir les risques de démence. Il faudra désormais compter sur les langues vivantes.

Pour leurs travaux, les chercheurs de l’Institut de s sciences médical de Nizam en Inde ont recruté 648 sexagénaires. Tous souffraient de démence. Au total, 391 participants parlaient au moins deux langues. Les scientifiques ont ainsi constaté que ces derniers avaient présenté les premiers signes de déclin en moyenne quatre ans et demi après ceux ne parlant que leur langue maternelle. Et il semblerait que le niveau d’éducation n’ait rien à voir dans l’affaire. En effet, ce résultat a été le même chez les analphabètes polyglottes.

« Ce travail est le premier à mettre en évidence l’intérêt du bilinguisme chez les illettrés, une population très différente de celle étudiée habituellement » explique le Dr Suvarna Alladi, principal auteur de l’étude. « Parler plusieurs langues permet en outre d’entretenir les zones du cerveau impliquées dans les fonctions de raisonnement et d’attention. » (Novembre 2013)

Écrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet 

Source: Destination Santé

Hablar varios idiomas para prevenir la demencia.

Un equipo de investigadores de la India acaba de demostrar que el hecho de hablar varios idiomas retrasaría los primeros signos de deterioro cognitivo ... incluso en personas analfabetas. Ya se sabía que estimular el intelecto , especialmente a través de juegos, podía prevenir el riesgo de demencia . A partir de ahora habrá que contar con las lenguas vivas.

Para su trabajo, los investigadores del Instituto de Ciencias Médicas en Nizam, en la India,  reunieron a 648 sexagenarios. Todos sufrían de demencia. En total, 391 participantes hablaban al menos dos idiomas . Los científicos constataron que estos últimos habían presentado los primeros signos de deterioro unos cuatro años y medio después de los que hablaban sólo su lengua materna.

Y al parecer,  el nivel de educación no tiene nada que ver con el asunto. De hecho, este resultado ha sido el mismo entre los políglotas analfabetos.

"Este trabajo es el primero en poner de relieve el interés del bilingüismo entre los analfabetos, una población muy diferente a la estudiada habitualmente ", dijo el Dr. Suvarna Alladi , principal autor del estudio. "Hablar varios idiomas permite además preservar las áreas del cerebro involucradas en las funciones de razonamiento y atención. " 

(Noviembre de 2013)

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