samedi 1 février 2014

L´Espagne confirme le redressement de son économie

Le gouvernement espagnol ne cesse de le répéter depuis plusieurs mois : le pays est sur la voie du redressement économique. Les chiffres provisoires publiés par l'Institut national de statistiques (INE), jeudi 30 janvier, semblent le confirmer.



Après être sortie de la récession au troisième trimestre 2013 (+ 0,1 % de croissance), l'économie espagnole a affiché au quatrième trimestre une croissance de 0,3 %.  Pour le ministre de l'économie, Luis de Guindos, qui avait déjà avancé ces chiffres mi-janvier, les preuves d'un « changement de tendance » seront de plus en plus notables dans les prochains mois. « 2014 va être la première année depuis le début de la crise, il y a six ans, où nous allons afficher une croissance de près de 1 % du PIB et une création nette d'emplois, dès les prochains trimestres », a-t-il déclaré le 28 janvier lors d'une conférence de presse à Bruxelles. 

L´image du pays s´est normalisée

Pour l'Espagne, c'est aussi le signe d'un regain de compétitivité et d'attractivité. « Les investissements directs étrangers ont augmenté de près de 19 % sur les neuf premiers mois de 2013, relève l'économiste Rafael Myro, de l'université Complutense de Madrid. Les investisseurs étrangers sont de retour. L'image du pays s'est normalisée et, dans le reste du monde, il existe le sentiment que nous faisons des réformes positives. » Celle du marché du travail a augmenté la flexibilité. Et la crise a poussé les syndicats à accepter de revoir à la baisse les conditions de travail. « Depuis 2009, notre salaire est gelé, nous avons perdu un mois de paye, augmenté nos heures de travail et accepté de perdre d'autres avantages salariaux », dit M. Perez.

 L'Espagne n'est pas sortie d'affaire pour autant. Comme l'a souligné M. de Guindos, il reste « un long et difficile chemin dans lequel il faudra affronter beaucoup de difficultés, la principale étant un taux de chômage de 26 % ». Le pays doit aussi poursuivre sa consolidation budgétaire et affronter un autre défi, : les risques liés au « ralentissement des marchés émergents »; principalement en Amérique latine.

Source: Le Monde


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